Les disciplines de la clinique vétérinaire

Médecine générale

A la clinique vétérinaire Ty Rhu, les vétérinaires aidés des auxiliaires de santé reçoivent vos chiens, chats et NACs (lapins, rongeurs, poules) pour toutes consultations médicales. Pour arriver au diagnostic, en plus de l'examen visuel, la palpation, l'auscultation et de la manipulation de l'animal, le vétérinaire peut faire des examens complémentaires sur place (analyses de sang, radiographie, échographie...). La salle d'examen contient les appareils nécessaires à ces analyses et permet ainsi d'obtenir les résultats rapidement.

Les traitements mis en place peuvent être des traitements conventionnels, mais aussi parfois uniquement des traitements alternatifs (ostéopathie, phyto-aromathérapie, gemmothérapie, mycothérapie, laser-thérapie), le but étant toujours de trouver celui qui permet d'aider l'animal à aller vers la guérison en limitant les effets secondaires (« primum non nocere » = premièrement ne pas nuire) et en évaluant toujours le bénéfice par rapport aux risques. Ainsi, certains traitements seront éviter chez les animaux âgés qui ont des organes fatigués.

Chirurgie

A la clinique Ty Rhu, les vétérinaires effectuent les chirurgies dites de convenance (stérilisations) et certaines chirurgies abdominales ou orthopédiques dans la mesure de leurs compétences. Pour cela, une salle dédiée à la chirurgie permet de réaliser les interventions avec tout le matériel nécessaire à l'anesthésie et aux différentes chirurgies. Les animaux sont surveillés au réveil par l'équipe.

L'équipe de la clinique réalise aussi les interventions de dentisterie, détartrage aux ultrasons et extractions, ainsi que les soins gingivaux à l'aide d'huiles essentielles ou de thérapie laser. La clinique fait appel à des vétérinaires spécialisés lorsque la chirurgie dépasse la compétence des vétérinaires.

Les consultations de comportement et les évaluations comportementales

Le docteur Françoise Chambon-Blonz, titulaire depuis plus de 20 ans du Diplôme inter-écoles de Vétérinaire Comportementaliste, reçoit en consultation de comportement les animaux présentant des troubles du comportement ou des comportements gênants, accompagnés des membres de leur famille, pour permettre d'améliorer la situation et de restaurer l'harmonie du système.
Lors de la consultation, le comportement de l'animal est examiné, les interactions avec les différents membres de la famille, ainsi qu'un questionnement pour comprendre comment cela se passe à la maison, en promenade ou lors des activités. De plus, un examen médical est nécessaire pour écarter ou mettre en relation le comportement de l'animal avec un éventuel problème médical.

Par ailleurs, elle propose un suivi des jeunes animaux pour lesquels les propriétaires ont des questionnements : premier animal de la famille, l'arrivée d'un bébé, l'arrivée d'un autre animal ou pour aider les propriétaires dans cette phase de construction comportementale de la naissance jusqu'à l'âge adulte où l'animal passe par des phases où s'expriment des comportements souhaitables ou non. Ainsi, lorsque certains comportements non souhaitables du jeune ne sont pas améliorés par des séances d'éducation, il peut être souhaitable d'avoir un suivi personnalisé, individuel qui réponde aux caractéristiques de l'animal au sein de sa famille. C'est pour cela qu'elle reçoit l'animal avec les différents membres de la famille, voire avec les autres animaux.

Elle réalise aussi des évaluations comportementales dans le cadre de la loi sur les animaux dits »dangereux ». Tout chien ayant mordu doit, suite à la surveillance sanitaire instaurée par le vétérinaire traitant, subir une évaluation comportementale par un vétérinaire inscrit sur la liste départementale. Cette évaluation a pour but de déterminer le degré de dangerosité du chien dans son contexte de vie et dans sa famille, c'est à dire la gravité et la probabilité d'une morsure potentielle. Cette évaluation est aussi requise pour certaines races entre 8 et 12 mois, par exemple les Rottweilers mais bien d'autres races aussi (chiens dits de première et deuxième catégorie).

La phytotérapie

Le terme de phytothérapie (du grec «phyto=plante et therapeuo=soigner) a été introduit au XXième siècle par le médecin français Henri Leclerc qui a écrit de nombreux articles relatifs à l'utilisation des plantes médicinales.

De tous temps, l'homme a utilisé des plantes pour se soigner. Beaucoup de médicaments sont issus des plantes, soit par extraction ou par synthèse d'une molécule. Dès lors, cette molécule aura une action dans l'organisme sur un site précis, souvent pour bloquer un symptôme ou un mécanisme physiopathologique, contrairement à la plante médicinale qui agit sur de nombreux sites avec de nombreuses molécules à doses infinitésimales sans bloquer aucun mécanisme, simplement en permettant à l'organisme de trouver son équilibre.
De plus, la plante médicinale, issue du vivant, présente des fonctionnalités proches du monde vivant animal et de ce fait est mieux acceptée par l'organisme.

Il existe 3 niveaux d'étude de la plante médicinale :
• Le niveau traditionnel
L'homme a su identifier et utiliser des plantes pour traiter ses maux dans de nombreuses civilisations et sur tous les continents.
 
• Le niveau pharmacologique
Les propriétés de la plante ont fait l'objet de nombreuses démonstrations expérimentales in vitro ou in vivo, chez l'animal et/ou l'homme. Ces études ont permis de montrer l'activité et les propriétés des extraits de plante ou de certains de ses constituants appelés «Principes Actifs ». Ce niveau d'étude a permis d'évaluer la toxicité du produit plante médicinale et de définir les doses thérapeutiques. Ce niveau d'étude a ses limites : multiplicité et complexité des constituants, difficultés de mettre en évidence un « principe actif » responsable des effets thérapeutiques alors que le « Totum » (ensemble des constituants) possède un effet réel et reproductible.
 
• La phytothérapie clinique intégrative
Ce niveau reprend les données issues de la connaissance pharmacologique en les réintégrant dans la physiologie du vivant. La finalité de l'organisme est de garder un état d'équilibre fonctionnel, le véritable traitement étiologique (traitement des causes et des facteurs) de la maladie sera d'aider l'organisme dans sa réactivité adaptative défaillante. Ce ne sera plus un traitement « anti- » (antipyrétique, anti-inflammatoire, antibiotique...), mais un traitement de régulation de l'organisme.
La plante sera utilisée selon 3 volets :
 - action purement symptomatique
 - propriétés spécifiques de drainage
 - action de régulation de l'organisme (sur la base de la régulation neuroendocrinien : système neurologique et hormonaux).
 
A la clinique vétérinaire Ty Rhu, suite à la constatation de nombreux effets secondaires lors de l'utilisation de traitements conventionnels, nous nous sommes progressivement orientés vers la phytothérapie. Depuis, avec l'approfondissement de nos connaissances lors de diverses formations, nous essayons d'utiliser la phytothérapie clinique intégrative en prenant en compte les différents évènements de la vie de l'animal, les différents symptômes exprimés au cours de sa vie en fonction des étapes et des modifications induites par sa chronobiologie (l'individu a des fonctionnements neuroendocriniens qui varient en fonction des étapes de la vie).

L'aromathérapie

L'aromathérapie consiste en l'utilisation de composés aromatiques extraits de plantes (les huiles essentielles) à des fins médicales.
L'aromathérapie recouvre des pratiques médicales variées pour usage externe, voie orale, inhalation ou sous forme de suppositoire par voie rectale.
Les huiles essentielles ont de nombreuses vertus thérapeutiques en tant qu'anti-infectieux puissants, antalgiques, antispasmodiques ou pour calmer des démangeaisons ou aider à la cicatrisation des plaies.
Mais les huiles essentielles sont très concentrées en molécules puissantes et il est nécessaire de respecter les règles de prescription et d'utilisation (dilution, voie d'utilisation par exemple) pour limiter la toxicité éventuelle.

A la clinique vétérinaire Ty Rhu, nous utilisons les huiles essentielles dans le respect des recommandations et la connaissance des effets indésirables ou toxiques en fonction des espèces et des voies d'administration. Ainsi, de nombreuses huiles essentielles sont toxiques pour les chats ou les furets et ne seront alors jamais prescrites.

La Gemmothérapie

La gemmothérapie est une pratique à visée thérapeutique inventée par le médecin belge Pol Henry qui utilise des tissus embryonnaires de végétaux en croissance tels que jeunes pousses, bourgeons et radicelles, préparés par macération dans un mélange d'eau de glycérine et d'alcool pour obtenir un « macérat glycériné ».
Ces tissus jeunes embryonnaires sont riches des molécules de la future plante ainsi que de tissus riches en hormones végétales et possèdent de nombreux effets thérapeutiques.

A la clinique vétérinaire Ty Rhu, nous utilisons la gemmothérapie seule ou en association avec de la phytothérapie. La gemmothérapie est prescrite seule en traitement de fond pour des pathologies chroniques avec les préparations où l'alcool a été retirée (chez les carnivores, surtout les chats et furets, l'alcool est toxique car ils sont incapables de le détoxifier au niveau du foie).

La mycothérapie

Depuis des millénaires, la tradition recommande l'usage des champignons, mais la mycothérapie ou traitement par les champignons apparaît véritablement dans les années 1970-1980.
En 1994, une étude parue dans la revue médicale « The Lancet » attire l'attention des occidentaux.
Depuis de nombreuses publications confirment l'intérêt des champignons et notamment dans les traitements contre le cancer mais aussi pour leurs effets bénéfiques antibactériens, anti-inflammatoires, anti-oxydants ...

A la clinique Ty Rhu, nous utilisons une dizaine de champignons en complément d'autres thérapeutiques ou en traitement de fond pour certaines pathologies chroniques.

Conseils en nutrition et calcul de rationnement

Le premier acte de prévention des pathologies se fait au travers de l'alimentation. C'est pourquoi, le choix de l'aliment que l'on fournit à l'animal de la famille est très important.
Il y a plus de 30 ans, les animaux familiers étaient tous nourris de façon ménagère plus ou moins bien équilibrée. Depuis, les industriels se sont emparés de ce marché pour proposer aux propriétaires des aliments préparés pour leurs simplifier l'alimentation de leurs animaux. Donc on a vu se multiplier les gammes de produits, les présentations et, en parallèles des modes alimentaires des humains, des modes alimentaires des animaux familiers : sans gluten par exemple.
De plus, les industriels surfent sur la thématique de donner un aliment aux carnivores domestiques comme s'il était un animal sauvage.
Mais, les chiens et les chats en devenant des animaux familiers, intégrés dans la famille, ont modifié leur régime alimentaire et les ingrédients qui composent la ration.
Pour autant, nos carnivores domestiques ont des besoins qui correspondent plus à certaines nécessités (fournir les acides gras et les acides aminés essentiels, les proportions des protéines, glucides, lipides et les minéraux ainsi que leurs qualités nutritionnelles) que réellement la source de ces différents ingrédients même si c'est quand même important.
De plus, chaque animal est unique et peut avoir besoin d'une alimentation individualisée en relation avec son statut médical, sa race, ses activités, et, la sensibilité et le souhait du propriétaire.

C'est pourquoi, à la clinique vétérinaire Ty Rhu, nous vous proposons d'analyser l'aliment choisi, de vous conseiller par rapport aux éléments médicaux de votre animal ou de composer une ration ménagère en choisissant ensemble les ingrédients que vous souhaitez lui donner.